Parlons peu, parlons bien, parlons boulot (lorsqu’on choisit d’avoir un enfant évidemment, pour vos plans de carrière on sera pas d’une grande aide !) Pourquoi nous direz-vous ? Parce que le lien entre vie pro et vie de parent est intimement lié et pas forcément aisé. Mais aussi parce qu’on se rend compte que souvent, les futures et jeunes mamans sont emplies de doutes, de questions et surtout, surtout, victimes d’un cruel manque d’informations. Alors on a voulu se poser LES VRAIES QUESTIONS et proposer, enfin, un topo clair sur la vie en entreprise lorsqu’on est parent salarié.
Pour cela, nous avons rencontré Lucille de chez Juners. Elle nous a éclairé sur un tas de chiffres affolants : Saviez-vous que 77% des parents travailleurs français jugent difficile de concilier travail et enfant ? Que 8 salariés sur 10 sont prêts à changer d’entreprise pour bénéficier de plus de services liés à la conciliation de leur vie pro et perso ? Lucille est une mine d’informations grâce à son travail chez Juners et aux audits réalisés avec Be Family.
C’est donc tout naturellement qu’elle nous a concocté « la checklist du manager » à retrouver dans notre box retour au travail !
[SOMMAIRE]
Un enjeu de société pour réduire les inégalités femmes - hommes
- Les faits (attention, vous allez crier !)
Si de base, sans parler de parentalité, les inégalités femmes-hommes au travail sont toujours d’actualité, et même disons-le ont sacrément la peau dure (les femmes ont un salaire moyen 15% inférieur aux hommes au 3 mars 2025) alors à votre avis on est comment quand on choisit de faire un ou des enfants ? Yep, c’est carrément atterrant vous allez voir. Car si être une femme est source d’inégalité, quand elle devient mère c’est la double peine. Lucille nous partage ces quelques chiffres : 20% d’écart de salaire entre les pères et les mères avec un décrochage de carrière 2 fois plus important chez les femmes que chez les hommes. Pourquoi à votre avis ? Ah oui tiens, peut-être à cause des 71% de tâches parentales portées essentiellement par les mères. Quant à l’arrivée d’un deuxième enfant… N’en parlons pas ! Alors on fait quoi face à ce constat ? Parce que oui, il existe des alternatives, ce n’est pas une fatalité !
- Les résultats d’une politique familiale
Les entreprises qui proposent des politiques familiales témoignent d’une véritable volonté de prendre soin de leurs salarié.es. Concrètement ça veut dire quoi ? Que certains outils sont mis en place pour permettre aux futurs parents (aux nombreux rendez-vous médicaux et autres petits maux) et aux parents de concilier les aléas de leur progéniture avec leurs responsabilités professionnelles (sans être pénalisés). Lucille Wattraint de chez Juners est très sensible à cette question puisqu’elle accompagne les entreprises dans la mise en place d’actions de politique familiale et mesure leur impact pour guider les investissements RH. Elle nous rappelle : « Accompagner la parentalité, c’est prévenir les discriminations et favoriser l’égalité entre tous.tes les salarié.es - hommes, femmes, parents et non-parents- en empêchant que la parentalité devienne un frein à l’épanouissement au travail. » Et ça marche ! La preuve, selon une étude Ernst & Young, 80% des entreprises qui proposent une politique familiale ont constaté une amélioration du moral des salarié.es et une hausse de productivité de 70% ! Ça vaut le coup non ?

Impact RH : ce que ça coûte de ne rien faire
Si la technique de l’autruche est amplement répandue cela n’est évidemment pas sans conséquences sur la qualité de vie des salariés bien sûr, mais aussi sur un plan financier et économique. Lucille nous éclaire sur certains chiffres assez vertigineux. Un burn-out par exemple (le mal du siècle) c’est en moyenne 77 000 euros de coûts directs. Une démission ? C’est 6 à 9 mois de salaire. Ce qu’on veut souligner c’est qu’il est presque aberrant qu’une entreprise ne se soucie pas du bien-être de ses salariés ! D’ailleurs, lorsqu’elles s’en préoccupent, les entreprises ont des résultats positifs. « Il y a un retour sur investissement et c’est prouvé ! Un parent épanoui est plus performant nous l’avons déjà dit mais c’est aussi quelqu’un qui sera moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus fidèle à son entreprise, 31% plus productif et 55% plus créatif ! » nous rapporte Lucille. Il faut donc aller contre les stéréotypes de genre et dieu sait que c’est dur mais chez Popote on y croit !
Chaque parcours est unique
Vous le constatez peut-être tous les jours : la parentalité est unique. Votre parcours n’est pas celui de votre collaborateur.rice, pas celui de votre sœur, de vos amies, de vos parents. Nous sommes tous.tes différents. On parle par exemple des 1,9 millions de familles monoparentales (dont 84% sont des femmes…), des plus de 120 mille tentatives de PMA en France (sans compter celles qui sont réalisées en Belgique, en Espagne etc.), des 200 mille fausses couches…. Tout ceci représente autant de parcours, autant d’émotions, autant d’impacts sur la vie professionnelle car jusqu’à preuve du contraire nous ne sommes pas des robots n’est-ce pas ?
Message de service pour la team retour au travail avec option allaitement :
75% des mères estiment que l’allaitement en entreprise est mal pris en charge. Rendez-vous compte ! Chez Popote, on vous soutient à 200% et pour cause, c’est du vécu… Alors pour cette étape ô combien importante on a mis toutes les chances de votre côté et une bonne dose d’humour dans notre box retour au travail : un magazine avec tips, témoignages et petits exercices rigolo, une brochure sur la div’ car la reprise est souvent au même moment donc on vous évite ce stress (c’est un sujet que l’on maîtrise hyper bien héhé). Enfin niveau gourmandise, on vous a glissé une Popote pour bébé, un snack Jolly Mama pour vous. Pour Jean-Michel relou à la machine à café qui vous fera peut-être une remarque déplacée on a prévu un boob anti-stress à malaxer (marche aussi quand bébé vous manque à crever). Et d’ailleurs pour ça on a aussi eu l’audace de mettre des mouchoirs (on adore l’humour !) et un accroche porte pour tirer son lait tranquille au boulot. Last but not least on a mis des petits mots d’amour…
À retenir chères mamas : vous n’êtes pas seules, WE GOT YOU and YOU GOT THIS!
