SOS, tout ne se passe pas comme prévu !
Ça fait des mois que vous projetez les premières semaines de vie ensemble… et puis parfois, ça ne se passe pas comme vous l’aviez imaginé. Accouchement, mise au sein, premier biberon… rien de mieux qu’un Bébé pour chambouler le plan parfait.
Face à cet imprévu version lait pour les bébés, on vous glisse ici quelques conseils et ressources pour faire face aux difficultés de votre allaitement ou des biberons de Bébé et vivre au mieux votre parentalilté.
J’avais toujours imaginé allaiter, et pourtant…
Pourtant mon bébé n’arrive pas à têter,
Pourtant j’ai trop mal,
Pourtant ma montée de lait tarde à venir,
Pourtant j’ai peur que mon bébé ne grossisse pas assez,
Pourtant je n’en peux plus de l’avoir au sein 10 fois par jour,
Pourtant j’hésite à arrêter.
Un allaitement, c’est comme la parentalité : c’est souvent merveilleux, mais parfois un peu déroutant.
On vous conseille de le préparer en amont, vous renseigner et vous entourer. Avoir du soutien, ça fait partie intégrante du projet. Et puis au moindre doute, à la moindre difficulté ou quand vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à prendre contact avec une conseillère en lactation (idéalement consultante IBCLC = certification internationale) ou une association. La solidarité autour de l’allaitement est réelle, ne vous en privez pas !
J’avais fait le choix de nourrir au biberon de lait infantile, mais…
Mais mon enfant ne supporte pas le lait infantile,
Mais je ne trouve aucun lait qui lui convienne,
Mais je ne sais pas quel lait infantile choisir,
Mais je regrette mon allaitement maternel,
Mais j’ai peur qu’il ait davantage mal au ventre,
Mais je culpabilise de ne pas avoir allaité.
A chaque choix ses dilemmes, ses inquiétudes, ses difficultés… mais aussi ses solutions.
Si vous trouvez votre bébé inconfortable ou si vous ne savez pas si son lait infantile convient, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé, qui fera son max pour trouver celui qui vous convient le mieux. Le lait maternel est l’aliment le plus adapté, c’est vrai, mais il existe une multitude de laits infantiles pour répondre aux spécificités de chaque bébé.
Et si vous regrettez… sachez qu’avec de la patience et de la ténacité (et aussi dingue que cela puisse paraître), il est possible de provoquer une relactation plusieurs semaines après la fin d’un allaitement ou de votre montée de lait.
Besoin d’aide Mamma ?
Aide pour l’allaitement :
> Les assos : @lalecheleaguefrance @allaitement_toutunart
> Les conseillères en lactation IBCLC : @carole.questiondallaitement @julie.longuy.ibclc
> L’accompagnement à l’allaitement : @julie.toutin @tt.en.tt
> Les groupes Facebook : Les Tire-Allaitantes Bienveillantes
Aide autour de la parentalité :
> Les services de PMI (protection maternelle et infantile)
> Conseils et réponses de pros de santé : @eveiletconseil @maysanté @gynecee.paris
> Les podcasts : MÈRES de @leslouves @bliss.stories @lamatrescence
> Pour les bébés pressés : @sos_prema.officiel
Et pour les questions liées au lait infantile, il n’y a pas d’organisme indépendant. Alors on vous conseille de vous référer à votre pédiatre ou à une infirmière puéricultrice.
Quand les rencontres sortent de l’ordinaire
Parfois les accouchements sont à l’image de ce qu’on avait imaginé, et puis parfois ils sont loin de tout ce qu’on avait projeté.
En cas de césarienne, de séparation mère/enfant, de naissance prématurée, la question d’allaiter ou non prend une tout autre tournure.
Être éloignée 1 heure, 1 jour ou 1 semaine de votre bébé ne signifie pas que vous ne pourrez pas allaiter. Cela demandera de l’organisation, un peu d’abnégation, mais vous pourrez. Pour certaines c’est un moyen de créer du lien à distance avec leur enfant, pour d’autres c’est la contrainte de trop, et ça aussi c’est OK. Faites-vous accompagner par les professionnels de santé.
Dans le cas des bébés pressés, le sujet de l’alimentation dépend du terme et du poids de naissance. Les prématurés dont le poids est inférieur à 1500g et nés à un terme inférieur à 32/34 semaines ne sont nourris qu’au lait maternel pour des raisons nutritionnelles et immunologiques. Si la mère ne peut ou ne souhaite allaiter, l’enfant sera alors nourri grâce à du lait issu de don.
Focus sur le don de lait maternel
On parle souvent du don de sang, du don de moelle osseuse, du don d’organes… mais très peu du don de lait maternel.
Pourtant, les bébés les plus vulnérables en sont souvent dépendants. Il permet de réduire très significativement les complications observées chez les enfants prématurés. C’est un véritable « médicament » pour ces enfants.
Il est possible de donner son lait pour la majorité des femmes allaitantes.
C’est un process qui se met généralement en place avant les 6 mois de votre enfant (ensuite la composition de votre lait évolue, mais selon les lactariums il peut être encore possible de donner).
Les 36 lactariums français vous accompagnent dans la démarche. Ils vous informent, vous équipent, puis collectent, analysent et pasteurisent le lait de femme pour le distribuer ensuite aux services de néonatalogie.
C’est une démarche anonyme et bénévole, qui sent bon la solidarité !