Quelle alternative au lait de vache pour bébé ?
Votre bébé vient d’arriver et c’est déjà le moment de faire un choix : celui du lait. Et même si le lait maternel est idéal pour les bébés, et que l’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, il existe plusieurs façons de nourrir son enfant. Psst : pour rappel, le meilleur choix sera toujours celui que vous ferez car il vous correspondra. Et si on se tourne vers le lait infantile, arrive le moment du choix. Très souvent élaborés avec du lait de vache, ces préparations apportent au bébé tous les nutriments dont il a besoin pour grandir. Mais, parfois, il arrive que certains enfants tolèrent mal les préparations infantiles, voire y soient carrément allergiques. Comment faire, alors ? Trouver une bonne alternative au lait de vache pour bébé, tout simplement !
Que contient le lait de vache ?
Pour bien comprendre de quoi on parle, commençons par un petit cours de science naturelle. Le lait de vache, on en a bu toute notre enfance (ou presque), donc on sait généralement qu’il contient beaucoup de calcium. Comme on le sait aussi tous, c’est notamment ce minéral (que le corps humain ne sait pas fabriquer lui-même) qui assure la solidité et la rigidité de nos os (et la bonne santé de nos dents).
Dans le lait de vache, on retrouve aussi une grande quantité de protéines (3,2 %). Pour faire simple, les protéines contribuent à la formation et à la réparation des muscles (mais aussi des os, des cheveux, de la peau et du sang). Enfin, le lait contient aussi du phosphore, du magnésium, du potassium, du sodium, des vitamines A, B12, B2, B3, B5, C et D, des glucides (environ 4,8 %) et des lipides (1,5 % environ pour les laits demi-écrémés).
QUID du lait infantile de vache ?
Ce n’est pas un scoop : tel quel, le lait de vache ne convient pas aux nourrissons. Logique : il est avant tout fait pour le…veau ! Il possède notamment trop de protéines pour les bébés, et pas assez d’acides gras essentiels. Pour se rapprocher au plus près des propriétés du lait maternel, les formules de laits infantiles sont élaborées selon des normes de fabrication très strictes afin de pouvoir répondre précisément aux besoins nutritionnels des bébés. Et ça, c’est valable pour tous les laits infantiles présents sur le marché !
Pourquoi le lait de vache ne convient-il pas à tous les bébés ?
Il arrive que certains enfants ne puissent pas consommer des préparations infantiles à base de lait de vache, ou n’arrivent pas à bien les digérer. Il peut s’agir d’une simple intolérance, ou d’une véritable allergie (on vous explique plus bas la différence).
Qu’est-ce que l’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) ?
Promis Mama, Papa, on sait que ton temps est précieux, alors on va faire simple. L’APLV est une réaction anormale du système immunitaire qui se déclenche quand le bébé allergique ingère des protéines de lait – son organisme, qui est encore immature, les considère comme néfastes. Cette réaction provoque chez l’enfant divers symptômes : problèmes digestifs (en majorité), réactions cutanées, symptômes respiratoires, pleurs et irritabilité, troubles généraux. L’intolérance au lactose, quant à elle, ne déclenche pas de réactions du système immunitaire, mais va créer de « simples » problèmes de digestion chez l’enfant – les symptômes sont donc exclusivement digestifs.
L’APLV survient généralement au cours des premières semaines de vie, mais peut se manifester un peu plus tard, au moment du sevrage après l’allaitement, par exemple, ou de la mise en place de l’allaitement mixte. Mais bonne nouvelle ! Chez 80 % des bébés allergiques, l’APLV disparaît d’elle-même entre 1 et 2 ans – et pour 4 enfants sur 5 à l’âge de 3 ans.
Lait infantile de vache : quelles sont les alternatives au lait de vache pour bébé ?
Votre enfant est allergique au lait de vache, ou le tolère mal ? Vous ne voulez pas lui proposer du lait d’origine animale en raison de vos convictions personnelles ? Une solution existe : se tourner vers des alternatives au lait de vache pour bébé! Mais attention : tous les produits ne se valent pas, et certains ne répondent pas aux besoins nutritionnels des nourrissons. Important : consultez toujours un professionnel de santé avant d’essayer une nouvelle préparation pour Bébé.
Remplacer le lait de vache par du lait de chèvre ?
Depuis 2013, on trouve dans le commerce des laits infantiles à base de lait de chèvre. La solution idéale quand on ne peut pas boire du lait de vache ? En cas d’allergie de bébé, la réponse est non : en fait, les enfants « APLV » sont aussi très souvent allergiques aux protéines du lait de chèvre – on parle alors d’allergies croisées.
Donner une préparation infantile à base de riz
La formule de ces préparations infantiles a été travaillée pour qu’elles contiennent des protéines végétales capables de remplacer les protéines du lait dans le cadre d’une alimentation équilibrée contrôlée par le pédiatre. Spécialement élaborées pour les bébés allergiques au lait, ces préparations sont disponibles en pharmacie sans ordonnance (il est toutefois indispensable de demander l’avis de votre médecin avant d’en donner à votre enfant).
Substituer le lait de vache par des préparations à base d’acides aminés
Quand un bébé continue d’être allergique avec un lait infantile hydrolysé (ou qu’il a développé une forme grave d’APLV), le pédiatre peut recommander du lait infantile fabriqué à partir d’acides aminés. Disponibles en pharmacie, ces produits sont très efficaces en cas d’APLV, mais très chers à l’achat.
Et les boissons végétales ?
Tout le monde connaît aujourd’hui les boissons végétales vendues dans le commerce (soja, amande, avoine, riz, coco…). Les laits d’avoine et riz sont une source de glucides. Quant au lait de coco, il permet d’apporter une source de graisses (y compris saturées).
Enfin lait d’amande est une source de glucides mais aussi de graisses.
Ils n’apportent ni protéines ni calcium (sauf enrichissement artificiel). Ces jus végétaux (qui ne sont pas du lait) sont formellement déconseillés pour les bébés et les enfants en bas âge. La raison est simple : leur composition est totalement inadaptée aux besoins nutritionnels des nourrissons. Attention donc : ces produits doivent être différenciés des préparations infantiles à base de riz vendues en pharmacie, qui ont quant à elles été spécialement élaborées pour les bébés allergiques.
Et si on allaite ?
Si vous allaitez un bébé APLV, vous ne devez pas boire de lait, ni manger de produits laitiers. Dans le cas contraire, votre lait maternel est susceptible de déclencher une allergie chez votre enfant.
Et les laitages ?
À partir de 6 mois, les biberons de lait infantile peuvent être complétés par des laitages. Les laitages doivent être intégrés progressivement dans l’alimentation de votre enfant (mais ne doivent pas remplacer le lait jusqu’à ses 1 an). Sauf exception, un laitage au lait entier pasteurisé avec de l’eau peut convenir aux enfants qui ne prennent ni sein ni biberon, également chez l’enfant APLV on va épaissir son lait hydrolysé pour en faire un flan notamment. Mais attention, comme on l’a dit, il s’agit d’un complément. Ces produits ne doivent donc jamais remplacer une tétée ou un biberon, et ne doivent être consommés que si Bébé a déjà bu la quantité de lait recommandée pour son âge. D’ailleurs, les laitages doivent juste être considérés comme des aliments « plaisirs » car le lait apporte déjà à votre enfant tous les nutriments dont il a besoin.
Popote a créé de délicieux brassés Bio pour bébés. Sans sucres ajoutés, ces laitages ont été élaborés avec du lait de vache français, du lait de chèvre, du lait de coco ou de la boisson d’avoine. Découvrez en ligne nos brassés nature, à déguster seul ou à utiliser pour créer de nouvelles recettes – vous pouvez par exemple mélanger un brassé avec du lait infantile (ou maternel) et une Popote de fruits pour obtenir un lassi très (très) crémeux. Et retrouvez sur notre site les p’tits nouveaux : des brassés au coco, des brassés avoine et des brassés au lait de chèvre !
Quelle que soit la situation, changer de lait infantile pour votre enfant doit toujours se faire selon les recommandations du pédiatre (ou un professionnel de santé spécialisé dans l’allaitement).
