Télétravailler quand on est parent : les clés pour gérer (au mieux !)
Vous avez remarqué ? Les feuilles tombent doucement des arbres, noël approche, il fait des températures dignes d’un mois de novembre, et vous êtes peut-être resté bloqué dans un train entre Biarritz et Paris pendant quasi deux jours, nous sommes toujours dans 2020.
La reprise
Cette année, vous vous dites que c’est quasi Noël pour cette rentrée, après 6 mois avec vos enfants non-stop dans les pattes, à jongler entre atelier pâte à sel et cours à domicile (à deux doigts de donner des étrennes à la maîtresse si Macron n’augmente pas lui-même les profs, bref passons). ENFIN ce jour béni est arrivé. Vous vous êtes levés tôt, en chantant, vous avez préparé le petit-dej en dansant, et habillé tout ce joli petit monde en ronronnant de plaisir.
Et pouf, un bisou (de loin, Covid-19 oblige), un au revoir de la main, vous avez lancé un « A ce soir ! » d’un air faussement triste. Puis vous avez appelé les autres parents pour crier en cœur : Hallelujah ! Enfin, une journée sans enfant !!! Et dieu que ça fait du bien. Sauf que voilà… Notre cher Ministre de l’Éducation qui nous promettait une rentrée normale se fait rappeler à l’ordre sur toutes les chaînes d’infos. Vous avalez un Lexo, envisagez de louer une maison en Laponie (seul.e) avant de finalement googler ‘Robot enseignant amazon’. On préfère vous donner les meilleures clés pour envisager un télétravail SEREIN avec des enfants. Allez, voici quelques tips pour conjuguer travail et enfant (c’est une mère de famille freelance qui parle ici).
Vous avez des enfants entre 0 et 3 ans
Breaking news : ça va être dur et compliqué. Les tout-petits, c’est 99% d’attention et pas d’écran. Heureusement, les crèches restent ouvertes ! Mais pour les autres vous pouvez d’ores et déjà vous lever plus tôt pour aménager un temps de travail avec tonneau de café à l’appui OU le soir après l’heure du coucher, avec un petit verre de Chablis. Profiter de l’heure de la sieste pour avancer sur vos urgences et accepter de ne pas faire la vaisselle/une lessive/une pause, juste une pause. Quoi qu’il arrive, le rythme sera intense. Donc forcément, le premier conseil qu’on va vous donner c’est :
Accepter
Accepter que vous n’allez pas pouvoir être aussi productif que d’habitude. Accepter que parfois, sous la frustration, vous allez avoir envie de tout casser, tout plaquer, bref FUIR. Vous avez deux jobs en télétravaillant avec un bébé : le vôtre et celui d’être parent/accompagnant/auxiliaire puéricultrice. Alors oui, c’est possible, même si c’est dur. Mais ça passe par revoir ses priorités et sa performance.
Organiser
Même si cela ne dure pas forcément longtemps, sécurisez l’appartement (ou votre maison) et placez votre enfant avec différents jeux/tapis d’éveil. Faites des roulements de jeux sur plusieurs jours pour ne pas qu’il se lasse. Et à partir de l’âge ou il tient assis, si vous êtes à quelques centimètres de lui pour le surveiller et le rassurer de votre présence, vous pouvez (un peu) avancer.
Ruser
On a parlé des changements de jouets pour l’effet découverte et éviter que bébé se lasse de ses joujoux. Mais imaginez aussi parfois : mettre des comptines (et vous, un casque anti-bruit) ça marche à tous les coups, c’est entraînant et engage une ambiance festive pour lui, que vous, vous transformez en ambiance studieuse. Autre astuce de freelance, mettre la télé (le son juste, cachez l’écran avec une couverture) ou la radio, comme ça l’enfant joue et a l’impression qu’il y a « une présence ». Testé et approuvé.
Note personnelle :
Et on voudrait très spécialement tirer notre chapeau à toutes celles et tous ceux qui vivent seul avec leurs enfants, et/ou dans des petits appartements, celles et ceux qui ont des enfants avec des handicaps, des difficultés, celles et ceux qui ne sont pas salariés et donc précaires par les temps qui courent. Bref, à vous tous, vous êtes des chefs, des warriors, des sur-hommes et sur-femmes, et vous méritez une médaille de courage ! On pense fort à vous !