On adore la renifler, on trouve qu’elle sent de base le sable chaud, oui la peau de bébé c’est la VIE. Sauf que son petit épiderme est également très fragile, vous le constatez depuis sa naissance, il est réactif aux moindres petites agressions extérieures. Alors, quand vient l’été, les vacances, les baignades, les balades, la mer, vers quelle protection se tourner ? Filtres, indices, fréquence, waterproof… Popote a mené l’enquête. On vous dit quoi glisser dans la valise pour un bébé protégé en toute sérénité.
Crème solaire pour Bébé, quelques rappels de base :
– Qu’il soit blond ou roux à la peau laiteuse ou brun à la peau mate, bébé a une peau très fine et sensible. Une peau qui mérite d’être chouchoutée et préservée des rayons du soleil surtout lorsqu’on est au bord de l’eau.
– Ne pas sortir bébé aux heures les plus chaudes, ce n’est pas des paroles en l’air ! Entre midi et 16 heures c’est vraiment déconseillé. Après tout, un déjeuner à l’ombre, une sieste pour tous, c’est pas plus mal non ?
L’indice en question :
Oh oui, les rayons regorgent de produits solaires pour « enfants » mais ne tombez pas dans le piège. Pour les bébés on choisit uniquement un indice 50 ou un écran total pour le protéger efficacement contre les UV, les indices inférieurs même pour « enfants » sont insuffisants donc inefficaces.
A quelle fréquence mettre de la crème solaire à Bébé ?
Il y a des habitudes et des idées reçues qui restent dans les esprits, c’est dommage. Chez Popote, on a l’esprit léger et la blague facile, mais parfois, on se regarde dans les yeux et on parle vrai. Quand on parle soleil et santé, soyons sérieux. On applique la crème solaire à bébé 30 minutes avant l’exposition. Puis 30 minutes après l’exposition. ET on répète l’opération toutes les 2 heures. Oui, c’est chiant, c’est contraignant. Rah ça colle, ça pègue, rah on en a partout, rah bébé tient pas en place. On respire, on ventile, et on le fait. C’est comme ça qu’on a une vraie barrière protectrice contre le soleil.
A l’épreuve de l’eau :
Vous avez choisi un produit waterproof pour être tranquille ? Bad news. Même avec un produit résistant aux baignades, on remet une couche de crème ! Même si votre progéniture ne se sèche pas avec une serviette, la protection se dilue dans l’eau, donc il est vraiment, vraiment nécessaire d’en remettre une couche quand il sort de son bain, même entre deux châteaux de sables. Et ouais !
Point météo :
Il fait gris ? On met une protection quand même, on TARTINE ! Et oui, franchement, vous pouvez vous dire que bébé est à l’abri mais ce petit cumulonimbus laisse néanmoins passer 80% des rayons du soleil. Donc ? On applique avec amour sa petite crème solaire, et on a le cœur plus léger. En revanche, on le sait moins : on évite de mettre les fesses de bébé dans le sable qui reflète à FOND les UV et on le garde à l’ombre.
Quelle crème solaire pour bébé met-on dans la valise ?
Nope, on n’a pas été sponsorisé, et c’est une maman qui écrit cet article ! Les meilleures marques pour protéger bébé aujourd’hui après moult enquêtes : Avène et La Roche-Posay semblent fiables. On peut trouver toutes les infos sur l’appli QuelCosmetic lancée par UFC Que Choisir.
Les nouvelles crèmes sur le marché : Mimitika, Linea Mamma Baby et Seventyone percent.
On bannit : Éthylhexyl methoxycinnamate, Cyclopentasiloxane, Oxybenzone, Octyl-méthoxycinnamate (OMC) ou encore 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC). Autant de filtres solaires suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.
Bonus :
Évidemment, la crème solaire c’est important mais n’oublions pas les indispensables maillots de bain ou t-shirts anti-UV si pratiques aujourd’hui, on les trouve partout ! Un chapeau, des lunettes, et un parasol c’est, en 2021, la BASE !
Le mot de la fin :
Hep, tout ça, ce sont des conseils 🙂 En pratico-pratique on a : un bébé qui bouge, qui rampe, qui gambade, qui galope même peut-être, vous avez peut-être des jumeaux, des triplés, vous êtes peut-être parent solo, peut-être à mobilité réduite, bref, on fait comme on peut ! Cet article c’est pas une leçon de morale, juste des conseils à distiller et à garder dans un coin de la tête. Le parent parfait n’existe pas, sauf sur Instagram bien sûr 🙂