Vous avez peut-être un historique familial riche en allergies, et qui va vous juger ? PAS NOUS ! En revanche, vous devez être observateur (trice) sans devenir parano. Alors on vous explique tout et ça va rouler comme sur des petites roulettes. Rappelons qu’en principe, on peut être allergique à tout, mais disons que les grandes allergies restent : le lait, le soja, le gluten, les fruits à coque, le poisson, l’arachide et les oeufs . Les symptômes vont de l’urticaire à l’œdème, en passant par des diarrhées, de l’eczéma etc. L’important c’est que vous le verrez et que vous ne devez pas hésiter à consulter votre pédiatre pour déterminer la cause de l’allergie. C’est parti !
Le lait de vache
Fun fact : c’est la première allergie alimentaire à apparaître. (Les autres aliments n’ont pas été introduits)
C’est une allergie qu’on pourrait qualifier de courante, elle débute dès les premières semaines chez la plupart des petits. On le remarque grâce à des troubles digestifs, des vomissements et/ou à l’eczéma. Forcément, c’est une pathologie que les nourrissons allaités ne connaitront pas ( sauf dans de très rares cas) ! Mais tout le monde ne peut pas forcément allaiter. Autre remarque, si vous avez été allergique petit, ou le grand frère avant bébé, cela ne veut pas forcément dire que bébé sera allergique, ne sautez pas l’étape !
La bonne nouvelle c’est que cette allergie est vouée le plus souvent à être passagère ! C’est la raison pour laquelle on ré-essayera de proposer du lait au bout de quelques mois sous contrôle médical, votre médecin vous conseillera. En attendant, si on n’allaite pas, on préconisera un substitut de lait à base d’ hydrolysat de protéines de lait voir d’acides aminés de synthèse qui sera assez efficace. Il existe différents laits spécialisés que bébé pourra apprécier. De plus durant cette période nos purées de legumes/viandes et nos compote de fruits seront particulièrement recommandées car sans trace de lait !
Après 6 mois, au moment de la diversification alimentaire, il faudra veiller à bien lire les étiquettes, car les protéines de lait peuvent se trouver un peu partout. Et il ne faut pas créer un manque de calcium en proposant des quantités de substituts de lait insuffisantes. Généralement, on essaye justement de réintroduire le lait vers 9 à 12 mois, votre médecin vous dira. Mais un bébé sur deux devient tolérant à l’age d 1 an. Et 90% des enfants sont tolérants à 6 ans.
Dans le cas contraire, tout ce qui est à base de beurre sera remplacé par de la margarine végétale sans lait. Les margarines bio n’en contiennent pas en général mais il faut toujours vérifier. Pour remplacer les yaourts et autres petits suisses, on laisse place aux flans, ou alors la semoule avec un substitut de lait fait toujours son petit effet ! N’hésitez pas à faire fonctionner votre imagination !
On évite : le soja. Substituer le lait par le soja n’est pas conseillé malgré ce qu’on pourrait penser, risque d’allergie croisé. Les autres boissons végétales comme le riz, l’avoine etc. n’apportent pas les nutriments, minéraux et vitamines nécessaires aux besoins de l’enfant. Votre médecin vous conseillera des laits pédiatriques adéquats.
On ne confond pas avec l’intolérance au lactose, c’est à dire le sucre contenu dans le lait. Cela concernerait 1% des nourrissons de moins de 2 ans.
BONUS : L’appli qui sauve les parents s’appelle AllergoBox, elle répertorie des aliments et les recettes pour bébés (et grands) selon les allergies.
Le gluten
Remarque dans le cas du gluten (qui correspond à un ensemble de protéines) il s’agit d’une intolérance, dans le cas de la maladie cœliaque qui est une maladie inflammatoire et auto immune du tube digestif qui génère des lésions de l’intestin. Ces lésions sont la cause de la malabsorption.
L’allergie au blé ou au gluten c’est une réaction de type allergique (éruption cutanée, œdème) elle est plus rare. Le régime reste le même.
Hypersensibilité au blé moins grave est liée à la quantité de gluten ingérée responsable de troubles digestifs mineurs ballonnements, gêne.
Vous avez démarré la diversification alimentaire et introduit des aliments à base de blé, seigle , orge avec un bébé en parfaite santé, et depuis quelques semaines, vous remarquez que votre petit pleure, refuse de manger, maigrit, souffre de diarrhées… Cela doit vous mettre la puce à l’oreille, bébé souffre peut-être d’intolérance au gluten.
Kézako l’oiseau ? On entend beaucoup parler d’intolérance au gluten ces dernières années, c’est presque devenu une mode alimentaire. Mais savez-vous réellement ce qu’on appelle la maladie cœliaque ? Lorsque le gluten (blé, seigle, épeautre, orge, avoine) entre en contact avec la muqueuse de l’intestin grêle, la paroi intestinale n’arrive pas à jouer son rôle d’absorption et les nutriments sont éliminés. Ra-di-cal.
On s’en rend compte après l’introduction de céréales infantiles au moment de la diversification alimentaire et cela peut prendre un peu de temps le diagnostic est rarement posé avant l’âge d’un an. Il faut que l’enfant en ait consommé suffisamment pour le voir. Bébé peut avoir des épisodes de coliques sévères suivi de constipation. Il faut du temps, mais surtout consulter un spécialiste, on ne le dira jamais assez !
Les signes qui alertent :
Digestifs diarrhées chronique, perte d’appétit, météorisme abdominal.
Maux digestifs retard staturo-pondéral, changement de comportement…
Tous les produits pour les intolérants au gluten ne sont pas remboursés mais certains le sont ! N’hésitez pas à vous renseigner. Car le net désavantage est ce régime particulièrement contraignant à vie. On consomme aisément riz, quinoa, pommes de terre…
Avantage (il faut toujours voir le positif) : avec l’émergence du gluten free, de nombreux produits existent en supermarché, mais aussi des pâtisseries, des boulangeries spécialisées se sont démocratisées. Haut les cœurs !
Poissons, œuf, soja, fruits à coque, arachide…
Lorsque bébé fait une allergie à une de ces familles, c’est pas bien compliqué, on le retire de l’alimentation fissa fissa. Logique Monique ! Lorsqu’on ne supprime pas une grande famille d’aliments, il y a peu de risques pour que bébé ait des carences.
Restez tout de même vigilant car des allergènes peuvent être présents dans les préparations industrielles, lisez bien la liste des ingrédients. Il est conseillé de consulter une diététicienne nutritionniste pour veiller au bon équilibre alimentaire de bébé et pour vous indiquer les aliments qui doivent être supprimés.
On a gardé le meilleur pour la fin, mais notez que tous les produits Popote sont sans protéine de lait de vache et sans gluten ! Yip yip !