Il fut un temps pas si lointain où l’introduction des allergènes avant 1 an c’était péché, c’était in-ter-dit, c’était mal vu, bref t’étais vraiment un mauvais parent bouuh ! Et puis comme y’a plein de types qui bossent en blouse blanche dans des labos pour chercher des trucs (ils sont payés pour ça) on s’est rendu compte qu’en fait il fallait que l’introduction des allergènes se fasse LE PLUS TÔT POSSIBLE. Vous suivez ? C’est la magie de la science.
Alors, au micro de Popote, on a invité Dalipo, le petit nouveau, qui a décidé de vous faciliter la vie avec son kit clé en main développé avec des pédiatres allergologues, pour répondre à toutes nos questions.
On commence quand l’introduction des allergènes ?
Les nouvelles recommandations de diversification alimentaire préconisent depuis 2021 de « ne pas retarder l’introduction des allergènes », par opposition avec les recommandations précédentes qui disaient d’attendre.
Concrètement, ça veut dire que les allergènes peuvent être introduits avec le reste de la diversification alimentaire, comme tous les autres aliments, à partir de 4 mois.
Pourquoi c’est si important de commencer dès le début de la diversification ?
Les études ont montré que plus on introduit tôt à partir du début de la diversification alimentaire les aliments allergènes comme l’œuf ou la cacahuète, plus on réduit le risque que bébé développe une allergie alimentaire plus tard dans sa vie.
Et en plus, ces études ont été faites sur des enfants avec un risque particulièrement élevé !
C’est pour ça que pour les aliments qui sont responsables des allergies alimentaires les plus fréquentes en France, comme l’œuf, la cacahuète, les fruits à coques ou le poisson, c’est particulièrement intéressant de les introduire tôt.
On entend souvent parler de « la liste des allergènes », c’est quoi exactement ?
Quand on parle de liste des allergènes, on pense automatiquement à la liste des 14 allergènes (NDLR : arachides, céleri, crustacés, gluten, fruits à coques, lait & dérivés, lupin, œuf, poisson, mollusques, moutarde, sésame, soja, sulfites) à déclaration obligatoire pour les industriels de l’agro-alimentaire.
Cette liste a pour but de permettre au consommateur d’avoir une information claire sur la présence d’allergènes qui entrent souvent dans la composition des produits, mais pas forcément en ingrédients principaux. D’ailleurs en Europe elle comporte 14 allergènes, mais aux Etats-Unis il y en a seulement 9, et au Canada 11.
Mais cette liste n’a rien à voir avec la diversification alimentaire et l’introduction de nouveaux aliments chez bébé.
Quels allergènes introduire en premier ?
Les allergènes à introduire en priorité chez les bébés au moment de la diversification alimentaire sont l’œuf, la cacahuète, les fruits à coque et le poisson.
Pourquoi ? Parce que ces aliments font partie des aliments courants de la culture alimentaire française et ils sont responsables des allergies les plus fréquentes chez les enfants.
Pour le sésame, la moutarde, le céleri, les crustacés et les mollusques, il est intéressant de les introduire seulement si vous en consommez souvent dans votre foyer.
Pourquoi ? Parce que c’est la présence de l’aliment dans votre foyer qui crée un risque d’exposition indirecte pour votre enfant dans ses premiers mois de vie, et qui permettra une consommation régulière dans l’alimentation de votre enfant dans la durée.
En revanche, on évite le soja chez bébé : comme pour la femme enceinte, il est déconseillé par l’ANSES (Agence Française de sécurité sanitaire de l’alimentation) chez les bébés jusqu’à 3 ans car il contient des isoflavones, un potentiel perturbateur endocrinien.
Si vous vous demandez ce que c’est que le lupin : pas de panique, en France, l’allergie au lupin est en général une allergie croisée avec l’arachide. C’est-à-dire qu’elle se développe à cause d’une protéine en commun avec l’arachide.
Et on ne se casse pas la tête pour introduire les sulfites ! Les sulfites, ça n’est même pas un aliment. Ce sont des substances utilisées comme additifs pour préserver la couleur des aliments ou prolonger leur durée de conservation
Mais, au fait comment introduire les allergènes ?
Il y a 4 éléments importants à considérer pour l’introduction des allergènes dans l’alimentation de bébé.
Le 1er, c’est que cette introduction doit se faire par la voie orale c’est-à-dire par l’alimentation. En effet, ce sont les expositions indirectes par la peau ou par l’inhalation qui seraient responsables de la sensibilisation à l’aliment. C’est pour ça que les pédiatres allergologues français préconisent aussi de bien se laver les mains avant de toucher bébé lorsqu’on a soi-même consommé des allergènes avant de les avoir introduit dans son alimentation, et d’éviter les produits cosmétiques contenant des protéines végétales pour bébé.
Le 2ème, c’est la précocité : plus c’est tôt avec le début de la diversification alimentaire, mieux c’est.
Le 3ème, c’est la progressivité : on les introduit de préférence un par un pour être capable d’identifier l’aliment responsable en cas de réaction allergique, même si c’est très rare avant l’âge de 6 mois chez des bébés sans facteur de risque apparent comme de l’eczéma sévère par exemple. Et on commence par une petite quantité qu’on augmente progressivement, pour qu’en cas de réaction, celle-ci soit mineure.
Et le 4ème, c’est la régularité ! L’introduction des allergènes n’est pas un test pour détecter une éventuelle allergie. Le but c’est que bébé développe une tolérance à ces aliments au moment le plus favorable, et la tolérance ça se maintient dans la durée. C’est pour ça qu’une fois introduit, c’est important de continuer à en proposer régulièrement à bébé. Dans les études sur des enfants à risque, il a été montré qu’une quantité d’arachide apportant 2g de protéines par semaine était optimale pour la prévention des allergies.
Découvrez notre kit d’info sur les allergènes by Dalipo ici !
La solution Dalipo, c’est quoi ?
Dalipo, c’est un kit clé en main développé avec des experts français en allergologie pédiatrique et pensé pour aider les parents à introduire de manière sereine les allergènes alimentaires peu courants dans les produits d’alimentation pour bébés.
Dalipo propose des box de 28 assaisonnements quotidiens sous forme de berlingots qui se versent dans n’importe quel repas de bébé : purée, compote, biberon ou yaourt.
Le but, que ça s’intègre EASY dans n’importe quelle routine.
La box Dalipo permet :
✔️ Une introduction un à un des 4 allergènes prioritaires qu’on ne trouve pas dans les produits d’alimentation infantile : la cacahuète, la noisette, la noix de cajou et l’amande.
✔️ Une introduction à doses progressives et maitrisées
✔️ Une consolidation à dose optimale pour maintenir la tolérance dans la durée.
✔️ Une texture liquide adaptée aux bébés, grâce à l’association de nos allergènes avec la cuillère à café d’huile ajoutée dont il a besoin pour son bon développement.
Disponible ici, l’introduction se fait avec les 3 premières box et ensuite on peut continuer aussi longtemps que l’on veut avec la box consolidation, jusqu’à ce que bébé mange tout comme les grands !
Et c’est quoi les symptômes si bébé est allergique ? Que faire si une réaction allergique se produit ?
Comme on n’est pas médecins mais que cette question nous paraissait importante, on l’a posée à des pédiatres allergologues.
Voilà ce que dit le Docteur Sabouraud, pédiatre allergologue au CHU de Reims.
« Une réaction allergique arrive généralement immédiatement après le repas, ou décalé au maximum d’une à deux heures.
Il faut suspecter une réaction si votre bébé présente de l’urticaire autour de la bouche, mais cela n’est pas forcément allergique. La tomate ou le gruyère qui sont très riches en histamine peuvent par exemple entraîner une urticaire péribuccale sans aucune gravité.
On s’inquiète si l’urticaire est plus étendue ou s’il y a d’autres signes associés : des signes respiratoires comme la toux ou digestifs comme des vomissements. Ou encore si le bébé devient tout pâle et fait un malaise. Il faut alors consulter immédiatement.
Gardez en tête que ces symptômes sont heureusement exceptionnels au moment de la diversification. Et ils ne doivent vraiment pas vous faire craindre d’introduire les aliments allergènes. »
Pour encore plus de réponses sur ce sujet, retrouvez toutes les interviews d’experts de Dalipo.
C’est quoi la diff entre une allergie et une intolérance alimentaire ?
Une allergie alimentaire met en cause le système immunitaire et les symptômes peuvent mettre la vie en danger.
Quand on parle d’allergie alimentaire en général, on pense aux allergies IgE-médiées. Mais il existe d’autres formes d’allergies alimentaires comme l’allergie retardée ou le SEIPA.
Une intolérance alimentaire correspond à une incapacité de digérer ou d’absorber certains aliments. Par exemple, une personne intolérante au lactose ne possède pas suffisamment de lactase, l’enzyme pour décomposer le lactose, un sucre contenu dans le lait et les produits laitiers. Une intolérance cause un inconfort gastro-intestinal, mais ne met généralement pas la vie en danger.