Spoiler alert : l’arrivée d’un enfant peut mettre le couple à rude épreuve. Entre nuits hachées, charge mentale, avis divergents (faut-il mettre le lait avant l’eau ou l’eau avant le lait ? Vous avez 3 heures) et autres réjouissances, c’est parfois un peu compliqué d’arriver à se parler (sans crier huhu). Bien sûr, cette parenthèse n’est que passagère, mais on vous donne 5 tips pour arriver à communiquer avec votre +1 dans cette période mouvementée !
1 – S’exprimer
Vous passez l’un et l’autre par la même zone de turbulences, il est nécessaire que vous ne fassiez pas comme si tout était comme avant ! Face à ces changements, vous pouvez avoir des ressentis opposés et des émotions qui varient, et ce, même si concrètement vous êtes dans le même bateau. C’est normal, nous sommes tous différents. N’ayez pas peur d’exprimer ce que vous ressentez, et surtout surtout ne mettez pas un petit mouchoir sur ce que vous traversez. Le pire c’est justement de tout garder à l’intérieur de vous car à la fin vous n’aurez plus d’autre choix que d’exploser ! Breaking news : ça serait dommage d’en arriver là. Alors essayez, si possible le soir, lorsque bébé dort, dans un moment « calme » (lol) d’évoquer le bon et le moins bon : ce qui a été dans la journée, ce qui vous dérange, vos ressentis, là où vous pourriez vous améliorer à deux. En un mot comme en mille : ouvrez les vannes ! Il faut faire ces points ensemble pour avancer sereinement, peut-être pas au quotidien mais une fois par semaine. Une sorte de « point route » de couple.
2 – L’écoute active
Quand on parle de communiquer et donc de vous exprimer, forcément la notion d’écoute est aussi ultra importante, mais allons encore un peu plus loin…. L’écoute active, aussi appelée « écoute bienveillante » est un concept développé par le psychologue Carl Rogers qui porte sur le fait de prêter toute son attention à l’autre lorsqu’il se confie. Jusque-là on a envie de dire : OBVIOUSLY. Mais l’écoute active passe par essayer de comprendre vraiment les sentiments de son +1, ses ressentis, le choix de ses mots et d’être en EMPATHIE avec lui.
Lorsqu’on procède à l’écoute active, on ne coupe pas la parole, on se donne pas de conseils que personne n’a demandé, on ne minimise pas, on ne juge pas…
A la place on essaye de poser des questions pour approfondir et mieux comprendre l’autre, on peut aussi reformuler pour montrer qu’on est investi et qu’on est en connexion avec l’autre…
3 – La Communication Non-Violente
La communication non-violente est un outil qui permet de bannir l’agressivité dans la communication de couple. Basée sur l’empathie, la compassion, le respect, c’est une méthode qui permet d’exprimer ce que l’on ressent, ce que l’on souhaite et dans de bonnes dispositions. Comment ? En s’appuyant sur deux choses : la connaissance de soi (et de ses émotions) nécessaire pour être sincère mais aussi sur l’écoute active et bienveillante que l’on vient d’évoquer !
La méthode repose sur 4 étapes :
– L’observation : il s’agit de résumer la situation de manière objective (sans être accusateur) et complètement factuelle. En gros la façon la plus neutre possible d’évoquer un sujet. Exemple : “Je suis isolée.”
– L’expression des sentiments : dans cette deuxième partie, on décrit ce que cette situation (que l’on vient de verbaliser objectivement donc, vous suivez ?) a fait naître comme sentiment chez nous. Et ce, de manière zen en ouvrant bien ses chakras m’voyez. Objectif : exprimer avec douceur. Exemple : « Je me sens… »
– L’expression du besoin : face à l’expression de votre ressenti, cette troisième étape vous invite à définir quel besoin n’a pas été comblé. Exemple : « Je me sens… parce que j’ai besoin de…. // parce que c’est important pour moi que… »
– La demande : pour que la communication soit efficace, rien de tel que de formuler clairement votre besoin à votre +1 car il y a forcément une attente, un changement de comportement qui doit se produire. Donc c’est la phase la plus concrète où l’on peut dire, toujours de manière calme et raisonnée des phrases qui peuvent commencer par « Est-ce que tu pourrais… », « Cela signifierait beaucoup pour moi si tu… », « pourrions-nous envisager que… »
4 – S’accorder du temps
– Solo : pour être bien à deux il faut d’abord l’être solo, d’où l’importance d’un petit « me time » de temps en temps. Le temps d’une balade, d’un massage, d’une session sport, d’un week-end entre copines bref. L’important c’est juste de pouvoir souffler de se retrouver ! Idéal pour revenir revigorée.
– À deux : Crucial aussi d’exister sans enfant ! Organisez-vous avec une nounou pour avoir un date night de temps en temps, OU avec des amis, collègues, famille… N’importe quel proche de confiance ! Si l’on n’a pas de famille pour filer un coup de main, il y a toujours la famille choisie. Ces parenthèses à deux sont là pour vous rappeler qu’avec un bébé c’est trop chouette mais que vous êtes aussi et encore des amoureux.ses!
5 – Lâcher prise
Avant d’avoir un enfant, on est un peu à cheval sur certains principes et puis quand on est finalement dans le « dur » comme on dit, on est prêt à en renier quelques-uns. Exemple : le sommeil. Le sommeil c’est LA raison pour laquelle un couple ne communique plus et se retrouve à s’aboyer dessus au quotidien. Donc pour éviter d’en arriver là, on peut par exemple imaginer de faire chambre à part le temps que l’un ou l’autre se répare, attention on parle le temps de quelques nuits ! Le message c’est de lâcher prise sur l’image que vous vous étiez faite de votre vie tout de suite après l’accouchement : vous sereine, douchée, maquillée, recevant vos amis telle Bree Van de Kamp. La perfection n’existe pas et c’est : pas grave ! Vous avez l’impression que vos ami.es. gèrent mieux ? Faux ! Et les influenceuses sur instagram ? Faux aussi ! Coupez-vous des gens qui vous font culpabiliser à tort, et tout ira bien !